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Le temps de la renommée
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1928 |
Raoul Dufy commence les séries des "courses" et des "régates" à Deauville, quil poursuivra les années suivantes. |
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1930 |
Voyage en Angleterre, où il peint "Les cavaliers dans le sous bois", portrait de la famille Kessler. Il illustre pour Amboise Vollard "La belle enfant ou l'amour à 40 ans" dEugène Montfort (94 eaux-fortes). |
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1931 |
Expositions personnelles de Dufy à Bruxelles et à Zurich. Il commence lillustration de "Tartarin de Tarascon" dAlphonse Daudet ; le livre sera achevé en 1937. |
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1932 |
Le "Paddock à Deauville" est le premier tableau de Dufy à entrer au Musée du Luxembourg. |
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1933 |
Il séjourne à Nice, à Hyères et à Cannes. |
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1934 |
Dufy se rend plusieurs fois à Cowes (Angleterre) pour peindre des régates et des courses. Il commence une série daquarelles sur les châteaux de la Loire (quil terminera en 1938) et exécute le décor de "Luf de Colombe" de René Kerdyck. Expositions personnelles à New York, Bruxelles et Prague. |
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1935 |
Il rencontre le chimiste Jacques Maroger, inventeur dun médium pour la peinture à lhuile donnant des effets comparables à laquarelle, en laissant passer la lumière à travers les pigments. Dufy lutilisera par la suite pour la plupart de ses toiles. |
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1926 |
Les Etablissements Nicolas lui demande dillustrer "Mon Docteur le Vin" de Gaston Derys, ouvrage à vocation publicitaire. |
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1937 |
Dufy est chargé par Compagnie Parisienne de Distribution d'Électricité de peindre une vaste fresque à la gloire de l'électricité pour décorer le pavillon de l'Électricité, l'un des plus importants de l'Exposition Internationale de 1937. Ce sera "La Fée Electricité", uvre gigantesque peinte sur un assemblage de 250 panneaux en contreplaqué. Dufy expose un important ensemble de 34 peintures à lexposition des Maîtres de lArt Indépendant au Petit Palais. Pendant un séjour en Angleterre, il peint des scènes du couronnement de George VI, puis fait son premier voyage aux États Unis, invité à faire partie du jury du Prix Carnegie. Il commence à ressentir les premières atteintes d'une maladie douloureuse et invalidante : la polyarthrite rhumatoïde. Au fil des ans, il sera de plus en plus handicapé par cette maladie qui déforme et raidit les articulations, en particulier celles des doigts. Il en viendra a se faire attacher les pinceaux sur les doigts pour pouvoir continuer à peindre. |
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1938 |
Il peint les deux panneaux décoratifs de la Singerie du Jardin des Plantes à Paris (exposés aujourdhui à lentrée de la Grande Galerie de lÉvolution, au Muséum dhistoire naturelle de Paris) et un des panneaux du foyer du théâtre du Palais de Chaillot (Friesz réalise le second). Expositions personnelles à New York, Chicago et Londres. |
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